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Puisqu’il faut bien mourir, où aimeriez-vous être à cet instant si vous étiez bourdon ?

Voyez le choix de celui-ci. Il s’agit du Bombus Impatiens, dit Bourdon fébrile. Il a confié la suite à une fleur, la Mauve. Bien agrippé en son cœur, il est mort en butinant, se disant qu’il n’y a pas plus beau lieu et plus beau moment.

L’an passé, des bourdons de cette espèce s’accrochaient à la Verge d’or pour la fin de leur vie. Voyez un exemple.

Il faut savoir que beaucoup des bourdons mâles meurent à l’automne.

Moi qui ai mis à ce jour une fortune dans les livres sur la nature, comment se fait-il que personne, nulle part, ne mentionne ce fait ? Cette démarche est fort belle. Une noblesse se cache dans cet événement. Et voilà une « histoire naturelle ».

3 commentaires Publier un commentaire
  1. Claude Fortin #

    L’observation de la nature peut nous apprendre beaucoup de choses à condition de s’arrêter et de prendre un temps de silence.
    Très belle observation !
    Bonne journée

    8 octobre 2020
  2. Jean Provencher #

    Absolument, cher Claude : s’arrêter et prendre un temps de silence.

    8 octobre 2020
  3. Jean Provencher #

    Mon amie Loub, qui avait échappé des graines de Mauves lors d’un de ses passages chez moi, qui est donc responsable de la présence de ces fleurs à cet endroit, m’écrit :

    Mourir dans une fleur. Moi aussi je voudrais tant . Mais les humains ont socialisé la mort. Je suis certaine que Emily Dickinson aurait vraiment aimé cette image.

    9 octobre 2020

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