De Jacques Tassin
La vie et la mort sont un réalité continue et indivisible.
Craindre la mort en luttant contre la périssabilité de notre corps, combattre notre part de sensible qui nous ramène à notre organicité, c’est déjà mourir.
Or les instants de pleine sensibilité au vivant sont des instants dont nous pourrions considérer, avec Goethe ou Bergson, qu’ils ne meurent jamais.
Jacques Tassin, Pour une écologie du sensible, Paris, Éditions Odile Jacob, 2020, p. 154.
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