Les colibris à gorge rubis rentrent maintenant
Le moment est donc venu de mettre en place les abreuvoirs.
Hier matin, le 6 mai, à 8 heures, il y avait déjà eu 11 observations au Québec. Voir à ce sujet le site Projet Colibris.
Pour la préparation de votre liquide n’utilisez que du sucre blanc. Toute autre forme de sucre pourrait rendre malade l’oiseau. Et le colorant rouge dans l’eau n’est pas du tout nécessaire.
Habituellement, les mâles arrivent avant les femelles.
Cet oiseau se porte bien. Ses effectifs sont même en augmentation. Hugues Brunoni, l’auteur du texte sur le colibri à gorge rubis dans le deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, conclut son propos en écrivant qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de ce virtuose du vol sur place. « […] ses penchants relativement généralistes en matière d’habitat et sa capacité à cohabiter avec l’homme devraient lui profiter à l’avenir comme ils l’ont fait jusqu’ici. »
Référence à l’atlas : Brunoni, Hugues, « Colibri à gorge rubis », p. 182, dans Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (M. Robert, M.-H. Hachey, D. Lepage et A. R. Couturier, dir.) Regroupement QuébecOiseaux, Service canadien de la faune (Environnement et changement climatique Canada), et Études d’oiseaux Canada, Montréal, 2019.