La pandémie de 1957
Nous sommes à Trois-Rivières, en 1957 donc. Nous étions tellement heureux d’apprendre qu’une semaine après l’ouverture des classes, le séminaire Saint-Joseph, rue Laviolette, que je fréquentais, fermait ses portes.
L’automne fut fort beau. À Normanville, un quartier de la ville, nous avons joué au baseball dans le « champ des tours » (les pylônes de la Shawinigan Water & Power) pendant un bon mois et demi. Nous nous étions même donné des règlements, du genre « si la balle frappe une des tours… ». Le pur bonheur d’enfants absolument insouciants.
Voici ce texte publié dans le quotidien Le Devoir en 2009 au moment de la pandémie H1N1. Attention, nous remontons ici 63 ans en arrière.
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En Europe, au début de juin 1957, on célèbre à Saint-Malo le 400e anniversaire du décès de Jacques Cartier. Les journaux prédisent que la Chine comptera deux milliards 600 millions d’habitants en 2007. Pie XII déclare que l’automatisation ne changera rien à l’obligation pour l’homme de gagner son pain à la sueur de son front. Ici à Montréal, le Canadien annonce l’acquisition du petit ailier gauche Marcel Bonin des Indiens de Springfield, qui s’est fait connaître en affrontant un ours dans une arène de lutte. Le 13 juin, à la une, Le Devoir signale qu’une épidémie d’influenza se propage à une vitesse foudroyante en Asie. Le sérieux biochimiste anglais, Norman Pirie, écrit, dans le non moins sérieux Lancet, que le nouveau virus pourrait être l’une des conséquences des retombées radioactives provenant des expériences nucléaires. Deux jours plus tard, voilà de premiers cas de grippe aux États-Unis provenant de voyageurs descendus de bateau quelques jours plus tôt à San Francisco.
Le mois de juin est beau, trop beau. La longue fin de semaine de la Saint-Jean fait 48 morts au Québec, dont 22 par noyades. Et, jusqu’à la fin de juillet, on ne parlera plus de grippe; l’heure est aux vacances, à l’insouciance. Mais bientôt il faut y revenir. Jean Tassé, le directeur adjoint de l’Institut microbiologique de Montréal, affirme que l’épidémie est la pire que le monde ait connue depuis la grippe espagnole de 1918 et on songe à fabriquer un vaccin. « Bien que très peu ou pas de mortalités accompagne la propagation de la grippe, relativement peu de personnes ont pu l’éviter dans les pays affectés. » L’Association médicale américaine souligne que la grippe touche maintenant « plusieurs villes américaines », mais qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer pour l’instant.
Les malades sont nombreux
À vrai dire, ce n’est qu’à la mi-août que la grippe « asiatique », l’appelle-t-on ainsi pour la première fois, commence à occuper beaucoup d’espace dans la presse écrite. Quelque 20 000 à 25 000 Américains en sont atteint dans 21 États. À Huntsville, au nord de Toronto, à l’occasion d’un grand rassemblement de 1 600 jeunes filles venues de 16 pays fêter le centenaire de l’Association des guides du Canada, plus de 150 d’entre elles attrapent la grippe. Par bonheur, aucune n’en meurt. Les malaises sont toujours les mêmes : forte fièvre à l’occasion, maux de tête et de gorge, malaises musculaires, rhume. Mais rien de plus.
Au tout début de septembre, un paquebot en provenance du Havre et de Southampton, l’Ivernia, jette l’ancre à Québec. Soixante-quatre des 945 passagers sont atteints de la grippe. On oblige ceux-ci à débarquer et à se faire soigner dans quatre hôpitaux de la région. Le bateau file à Montréal et cinq autres passagers présentent les mêmes symptômes à leur descente.
Le 8 septembre, une semaine après la rentrée scolaire, le séminaire de Trois-Rivières ferme ses portes à cause de l’épidémie de grippe et les 350 pensionnaires sont séquestrés pour une période de temps indéfinie. Le Nouvelliste, quotidien local, appelle au calme. « Que l’on collabore étroitement avec toutes les autorités et que l’on attende avec confiance la fin de cette situation qui, sans être grave, exige beaucoup de prudence et de bonne volonté. » Moi-même élève au séminaire, mais externe, je garde le souvenir d’un bien bel automne, au temps doux et ensoleillé, où chaque jour nous jouions au baseball sur le terrain de balle du quartier. Nous fûmes bien déçus d’apprendre la réouverture du séminaire après plusieurs jours de matchs palpitants, de retraits au bâton et de beaux attrapés.
Au cours des derniers jours de septembre, les annonces de fermeture d’école au Québec pleuvent. Le 24 septembre, en voici 36 d’un seul coup à Sherbrooke, alors que plus de 1 000 des 11 500 élèves souffrent de la grippe. Il en va de même à Lennoxille, Saint-Élie d’Orford et Rock Forest. Le séminaire de Chicoutimi ferme à son tour, quand 125 des 625 élèves sont malades. On n’en finirait plus d’énumérer les municipalités où les élèves sont en vacances : Hull, Amos, Rouyn, Rigaud, Valleyfield, Joliette, Grand-Mère, La Tuque, Jonquière, Arvida, Alma, etc. Les hôpitaux montréalais restreignent désormais les visites aux malades de crainte d’être fortement touchés par le mal. D’autres hôpitaux, ailleurs au Québec, les imitent.
Au début d’octobre, la grippe fait rage à Shawinigan. Le directeur de l’Unité sanitaire, le docteur O. Chabot, tient un décompte serré de la progression de la maladie. Ainsi, apprend-on que 46% des élèves de l’école Saint-Charles-Garnier et 37% de l’académie Saint-Marc sont atteints. La grippe se répand facilement chez les enfants et, en général, les filles sont plus vulnérables au virus que les garçons. L’enquête de Chabot le conduit même dans les usines de cette ville industrielle, où il constate que « le nombre d’absences n’est que normal pour ce temps-ci de l’année, soit environ trois pour cent. ».
Le remède miracle n’existe pas. « À longueur de journée, écrit le journaliste Jean-Paul DeLagrave, dans Le Nouvelliste, les appels téléphoniques demandant des conseils ne dérougissent pas à l’Unité sanitaire de Trois-Rivières. Il en est ainsi pour les pharmacies où les médicaments, spécialement des aspirines, des supporifiques [sic], des désinfectants, ne cessent d’être expédiés à domicile. » Les religieuses du couvent Sainte-Jeanne-d’Arc de Shawinigan, l’auraient trouvé, elles, le remède : porter sur soi un morceau de camphre. « Il semble que toutes les élèves aient profité du conseil. Quelques rares cas de grippe ont été signalés » écrit le quotidien mauricien. Mais, à la vérité, déclare le directeur de l’Unité sanitaire de Trois-Rivières, le docteur Jean Dargis, le meilleur rempart contre la grippe, c’est la maison, et un traitement à domicile est supérieur à l’hospitalisation.
Bientôt, le 30 octobre, Le Devoir titre en page trois que la grippe bat en retraite. Non sans que la ville de Québec n’ait été durement frappée. En effet, dix jours auparavant, alors que 65% des enfants des écoles de Québec étaient atteints et après consultation avec le maire Wilfrid Hamel, le docteur Berchmans Charest, directeur du Service municipal de santé, avait ordonné à la Commission des écoles catholiques de la ville de fermer toutes les écoles. Et la grippe s’achève enfin après avoir fait beaucoup de malades, mais peu de morts.
Une médecine de brousse
Refaisant la route de la grippe asiatique de 1957 à travers une partie de la presse écrite québécoise de l’époque, il est étonnant de constater l’absence de coordination à l’échelle du Québec. Jamais le ministre québécois de la Santé de l’époque, Arthur Leclerc, ne prend la parole. Jamais son ministère n’y va d’un plan d’attaque et de directives pour l’ensemble des citoyens. Le ministère d’Éducation inexistant, le réseau scolaire québécois est laissé à lui-même. Ainsi, des écoles ferment lorsque l’institutrice tombe malade, d’autre restent ouvertes.
Les villes s’en remettent aux médecins de santé publique. À Montréal, c’est le docteur Adélard Groulx, directeur de la Santé municipale. À Québec, Berchmans Charest. À Trois-Rivières, Jean Dargis [24 juin 1917—24 mars 1983]. Chacun, dirait-on, pratique une médecine de brousse au meilleur de sa connaissance. Ainsi, à chaque lundi, le docteur Charest, à Québec, demande à ses 13 infirmières de faire la tournée des écoles pour avoir un portrait de la situation. Dans certaines localités, se rendant compte que les enfants en congé fréquentent la bibliothèque municipale, on ferme alors ces lieux de lecture, alors que d’autres les gardent ouverts.
Et l’écho dans les journaux québécois de ce qui se passe ailleurs au Canada laisse croire que chaque coin de pays est laissé à ses propres initiatives. Puis, lorsqu’un vaccin sera approuvé par le ministère fédéral de la Santé et que commencera l’inoculation, la grippe asiatique A(H2N2) aura déjà fortement régressé.
Il est difficile de connaître le nombre de décès, même approximatif, causés par la grippe asiatique de 1957. Dans le rapport annuel du ministère de la Santé du Québec pour l’année 1957, le docteur A.-R. Foley, responsable de la division de l’Épidémiologie, écrit simplement : « La pandémie de grippe asiatique qui a couvert le monde a frappé notre province dans la semaine du 21 septembre à quatre endroits simultanément : Rouyn, Sherbrooke, Trois-Rivières et Hull. Nous croyons que ces quatre foyers ont été déterminés par des voyageurs revenant d’Europe et qui ont fait la traversée sur le même transatlantique. L’épidémie provinciale a duré huit semaines et elle a nettement progressé de l’ouest de la province vers l’est. La maladie a été épidémique dans tous les comtés de l’ouest dans la semaine finissant le 28 septembre et elle s’est terminée dans les comtés de la Gaspésie et le comté de Saguenay dans la semaine finissant le 16 novembre. […] Bien que la grippe ait été débilitante, elle n’a pas cependant démontré un caractère de sévérité excessive. La grande majorité des décès survenus a été causée par la pneumonie à staphylocoque. »
Pas plus qu’ici même, on n’arrivera pas à connaître le nombre de décès venus de cette grippe à l’échelle de la planète. Pour la grippe espagnole de 1918, les sources, fort diverses, se contentent d’avancer qu’elle fit entre 20 millions et 100 millions de morts ! Allez savoir alors. Chose certaine, les revues scientifiques de médecine des dernières années de la décennie 1950 concluent qu’en une année, de janvier à décembre 1957, le virus A(H2N2) a touché tous les pays du monde, et qu’il en fut un de forte incidence, mais de faible mortalité (one of high incidence but low mortality). Nous l’avons échappé belle.
Ce texte signé par moi-même fut publié dans le quotidien montréalais Le Devoir, édition du 25 août 2009, p. A7, sous le titre Grippe A (H2N2) : Le Québec l’avait échappé belle, en 1957. Sans aucune commande d’institution, j’avais fait une recherche personnelle au centre de documentation du ministère de la Santé, chemin Sainte-Foy, à Québec. Âgé de 14 ans et ayant vécu l’événement de la grippe asiatique à Trois-Rivières, je voulais en 2009 témoigner de cette autre pandémie.
L’image de baseball est une copie de la couverture de La Revue Moderne (Montréal), juin 1937.
Merci à mon cher ami François Béland qui m’a remis en mémoire ce billet que j’avais envoyé au quotidien montréalais.
Je conserve un merveilleux souvenir du médecin Jean Dargis, homme sage, qui avait comme passe-temps de prendre soin des fleurs de son jardin et de nous apprendre avec patience, à mon ami Jean-Paul Gravel et moi, le nom, le comportement et l’évolution de plusieurs de ses plantes.
La photographie ci-bas du docteur Dargis, prise dans une école primaire de Cap-de-la-Madeleine par Paul Carpentier en 1948, provient de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds du ministère de la Culture et des Communications. Merci à mon cher ami Jean-Paul Gravel pour cette recherche.
Cher ami,
J’ai ajouté une pige hier à mon bilan déjà important, ne sachant trop s’il faut parler d’une addition ou d’une soustraction. En 1957, j’avais trente ans et j’en étais à ma deuxième année à l’IGUL. Avec Hamelin nous nous efforcions d’implanter la géographie et cela prenait tout notre temps. Aussi n’ai-je pratiquement pas de souvenir des ravages causés par la grippe. Selon votre excellent article, il ne semble pas que les environs de Québec aient été gravement touchés. Est-ce le cas? En dehors de Montréal e t de Québec, les services sanitaires n’étaient pas, je crois, très développés.
Il me semble que le terme « épidémie » coifferait mieux que « pandémie ».la grippe de 1957.
Merci de m’avoir expédié ce beau texte qui rappelle des événements de votre jeunesse.
Binne journée.
Fernand
Merci infiniment, cher Fernand.
Lorsque nous voyons la mauvaise organisation dans laquelle nous baignions à cette époque, on constate que le gouvernement de Jean Lesage, avec sa formidable équipe, était vraiment nécessaire. Il nous faudra, en particulier, un ministère de l’Éducation avec Paul Gérin-Lajoie, malgré l »opposition du clergé, et, un peu plus tard, avec Claude Castonguay, un véritable ministère de la Santé.
Cher Jean, je n’avais que 4 ans en 1957 et j’avais complètement passé à côté de cette pandémie. Aucune trace dans ma famille ! Je n’avais aucune idée que cette évènement avait frappé aussi fort. Merci pour cette chronique !
Porte toi bien et à bientôt !
Richard
Bien cordiales salutations, cher Richard !
Très cher Jean
merci pour ce rappel historique bien pertinent. Et j’en profite pour te donner un autre coup de chapeau pour ta contribution quotidienne au maintien du moral des troupes! Tes pensées, et tes réflexions souvent inspirées par les belles images que tu partages avec nous sont autant de bonnes petites motivations pour entreprendre nos journées de confinement. Allez! tendresse!
Merci infiniment, cher Martin !
Jean
J’avais 2 ans , mes parents ne m’ont jamais parlé de ce que cela avait changé au Saguenay , il y a surement eu des cas. Je vais vérifier avec ma mère si elle a des souvenirs de cet évènement. Merci de nous le rappeler.
Elizabeth
En fait, selon les détails que j’ai pu trouver au centre de documentation du ministère de la Santé, ça semblait être une grosse grippe qui frappait les enfants et les adolescents.
J’ai encore un vif souvenir du moment où le virus m’est tombé dessus. C’est exactement ce que j’ai ressenti. J’avais quinze ans et je revenais de l’école. Celles de Montréal n’étaient donc pas fermées. Je ne voudrais pas revivre une telle crise aujourd’hui, à 77 ans. On dit même que les souffrances sont plus sévères avec la covid-19.
Ô merci, cher Monsieur Besozzi, de votre témoignage !
Je fais l’école à la maison à la maison depuis 3 ans donc ce sera un super texte afin de leur expliquer la pandémie présente. Merci 😊 de nous partager votre expérience ce sera un plaisir d’éduquer mes enfants par passé l’avenir ! J’adore 😍 l’histoire et ici c’est la base de notre éducation!
Merci infiniment, chère Madame Hémond.
Cher Jean, Super intéressant de lire ton témoignage et historique de cette grippe de 1957. Curieux que je n’aies aucun souvenir de cette grippe. Et pourtant j’étais au pensionnat… Je vais questionner mes copines du couvent… Merci d’avoir partagé ; tellement de circonstance !
Merci, chère Johane. Tiens-moi-nous au courant s’il y a une résonance du côté de tes copines. Ça dépend aussi d’où était ton couvent. Si c’est dans l’est du Québec, cette grippe était vraiment sur sa fin, a frappé moins fort.
J’ai complètement oublié cette épidémie, Jean. J’avais 15 ans, j’étais par conséquent au coeur de mon adolescence. Ceci explique peut-être cela, une ado a souvent le coeur et l’esprit tout entiers à ses préoccupations ‘sociales’. La Covid-19 aura été plus importante à plus d’un niveau, si la direction de la Santé nationale veut forcer l’attention des plus jeunes, mettre de leurs contemporains à contribution était sûrement judicieux.
C’était assurément moins virulent qu’aujourd’hui. Ça tenait de la grosse grippe, selon la documentation.
C’était l »année de ma naissance(en mars), donc aucun souvenir… mais je me rappelle que ma mère a déjà mentionné le fait que mon père avait attrapé une grippe très forte lors d’une épidémie importante dans les années 50 et qu’elle avait même craint qu’il ne s’en remette pas car il était devenu très faible… Il avait 33 ans en cette année 57.
J’imagine qu’il pouvait s’agir de cette grippe ? Si bien sûr elle s’était répandue vers le bas du fleuve, jusqu’à St-Jean-Port-Joli.
C’est fort possible que ce fut cette grippe violente que votre père a vécue. Elle a couru de l’ouest du Québec jusqu’en Gaspésie et la Côte-Nord.
Cher Jean,
Quel plaisir ce fut de te lire ! Ton texte a réanimé ma mémoire embrouillée dans le temps. J’habite depuis deux décennies à proximité du champ où vous jouiez au baseball. J’y marche quotidiennement, même en hiver dans les pistes de raquettes.
En 1957, je vivais ma deuxième année de pensionnat au séminaire. C’était l’époque où la permission de profiter d’un congé à la maison ne nous était accordée qu’une fois par trimestre, à la Toussaint et à Pâques, si ma mémoire est bonne. À quatorze ans, je vivais plutôt mal cette réclusion et je me serais bien libéré si mon père ne m’avait pas carrément refusé un retour à l’école de Saint-Tite.
Puis la direction du séminaire nous renvoya chacun chez nous. Je me souviens encore du plaisir ressenti de pouvoir jouer avec les camarades. Personne à Saint-Tite ne parlait de pandémie, ni chez moi, ni chez mes amis. Nous jouions ensemble sans contrainte. Cette vacance fut si agréable que j’ai espéré une pareille quarantaine les deux années suivantes ; puis le régime de pensionnat s’est assoupli, nous autorisant à une visite chez nous à tous les quinze jours, puis à chaque fin de semaine.
Tu écris que les pensionnaires furent mis en quarantaine au séminaire. Ce n’est évidemment pas le souvenir qui subsiste. J’ai interrogé mon frère, deux ans plus vieux que moi et pensionnaire lui aussi. Il n’a pas eu ce congé qui m’a tant réjoui. Lui et les autres pensionnaires du « dortoir des grands » furent contraints de demeurer ensemble tous affectés par une diarrhée débilitante. Probablement que le congé ne fut accordé qu’aux plus jeunes du « dortoir des petits ». Ainsi si concilieraient nos deux mémoires.
Merci de me faire revivre ces bons moments.
Portes-toi bien et au plaisir…
René H.
Ô merci infiniment, cher René , de ce précieux témoignage. Les ailes de mon moulin tournent plus rapidement. Et tu me replaces tellement dans cette époque. Ça me fait énormément plaisir. Tout remonte à la surface : notre adolescence, le séminaire, mais aussi Presley et les Platters, et le son des chansons américaines créées carrément pour les ados que nous étions. Merci encore, bien cher ami.