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Réflexion de Trinh Xuan Thuan

J’aime beaucoup suivre le cheminement de cet astrophysicien à travers ses écrits. Il fait « jongler », dirais-je.

Voici quelques-unes de ses lignes.

« Poussières d’étoiles, nous partageons la même histoire cosmique avec les lions des savanes et les fleurs de lavande. Connectés à travers l’espace et le temps, nous sommes tous interdépendants. Le simple fait de respirer nous relie à toute l’espèce humaine : les milliards de molécules d’oxygène que nous inhalons avec chaque bouffée d’air ont été un jour ou l’autre dans les poumons de chacun des cinquante milliards d’individus à avoir vécu sur Terre.

« Cette perspective cosmique et planétaire souligne non seulement notre interdépendance, mais aussi la vulnérabilité de notre planète et notre isolement parmi les étoiles. Les problèmes de l’environnement qui menacent notre havre dans l’immensité cosmique transcendent les barrières de race, de culture et de religion. Les poisons industriels, les déchets radioactifs et les gaz responsables de l’effet de serre qui réchauffent notre planète ne connaissent pas les frontières nationales.

« Ces problèmes et les autres — la pauvreté, les guerres, la famine — qui menacent l’humanité peuvent être résolus si nous prenons conscience de notre interdépendance et du fait que notre intérêt et notre bonheur sont inextricablement liés à ceux des autres, en d’autres termes, si nous nous laissons guider par la compassion pour développer notre sens de ce que le Dalaï-Lama a si justement appelé la « responsabilité universelle ».

 

Mathieu Ricard et Trinh Xuan Thuan, L’Infini dans la paume de la main, Du big bang à l’Éveil, Paris, Nil Éditions /Fayard, 2e édition révisée, 2000, p. 352. Il s’agit d’un livre en poche.

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