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L’héroïne du jour, la Grenouille léopard (Rana pipiens)

Jamais n’avait-elle été aperçue ici. Je suis tout à fait incapable de me joindre à celles et ceux qui se promènent en annonçant la fin des temps. Même qu’il faudrait que je commence à noter les manifestations constantes de nouveaux arrivés en ce lieu.

Cette grenouille, affirme Cook, se reproduit dans des lacs, des étangs, des marécages et des zones d’inondation de ruisseaux et de rivières, et ce au début du printemps soit un peu plus tard que la Grenouille des bois.

Je me demande si la présence de ma voisine, une cannebergière, n’y est pas pour quelque chose.

En été, écrit Cook, ces grenouilles se dispersent normalement à travers champs et prés, particulièrement dans les zones humides basses. Elles retournent généralement à la fin de l’automne vers les étangs, les ruisseaux et les rivières, et y passent habituellement l’hiver plus ou moins engourdies au fond.

Elle est très utilisée dans les cours de biologie des universités et des écoles secondaires pour démontrer la structure fondamentale et la physiologie des vertébrés.

Le naturaliste Claude Mélançon la trouve jolie. De taille élancée, elle a des dessous blancs et sur le dos une robe de lustrine d’un vert brillant, agrémentée de deux rangs irréguliers de taches rondes vert-olive bordées d’une ligne blanche, et sur les côtés d’un galon bronzé. Ses jambes fines sont engainées dans des bas vert clair, rayés de brun olivâtre. Quelquefois sa gorge s’orne d’un petit jabot jaune.

 

Francis R. Cook, Introduction aux Amphibiens et Reptiles du Canada (Musée national des sciences naturelles, Musée nationaux du Canada, 1984), p. 93s.

Claude Mélançon, Inconnus et Méconnus, Amphibiens et Reptiles de la Province de Québec, Québec, Société zoologique de Québec, 1950, p. 56.

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