Confiture de groseilles à maquereau et fraises
J’ai récolté avant-hier un petit contenant de groseilles à maquereau, car certaines avaient commencé à tomber.
J’ai nettoyé chaque groseille et l’ai coupée en deux pour faciliter la cuisson, l’enveloppe étant plus coriace que celle des autres petits fruits. Puis, faute de framboises, j’ai joint quelques morceaux de fraise.
J’ai déposé dans un plat un rang de fruits, un rang de sucre, alternant ainsi, en terminant par du sucre. Et j’ai laissé l’ensemble se marier lentement pendant 24 heures.
Finalement, j’ai cuit à feu très doux pendant une quinzaine de minutes.
Je n’ai pas encore goûté, mais je ne crains rien. J’adore ces expériences. J’ai déjà fabriqué, durant les années 1970, un petit pain, bien serré, à la farine de gland. Cela faisait rire. Et quel travail ! Mais, avec de la gelée de pomme, des tranches de ce pain légèrement rôties faisaient merveille. L’an passé, mes confitures framboises sauvages-mûres sauvages goûtaient le feu de forêt. Tout simplement un délice.
Et puis vous voulez que je vous dise, ces confitures sont un hommage à madame Joséphine Bergeron, la mère de mon voisin André aujourd’hui décédé, qui a habité mes lieux durant les années 1960 et a planté ce massif de groseilliers à maquereau. Un hommage aussi aux guêpes de ce printemps, les seules pollinisatrices à s’activer alors que le massif était en fleur, les autres butineurs n’étant pas encore apparus. N’était de ces guêpes, il n’y aurait pas de groseilles.