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Voilà enfin une première piéride

Sans doute celle des crucifères (Artogeia napi oleracea). La piéride est le plus curieux de nos papillons. Le statut de simple spectatrice ne l’intéresse pas, elle ne veut rien échapper et être une participante à la vie.

Et elle va, avec son vol brisé, allant et venant, observant tout ce qui se passe. J’allais ajouter : sans doute qu’elle se couche le soir la tête pleine de nouvelles observations.

Je suis à changer l’eau de l’abreuvoir d’oiseau. Et la voilà qui s’amène et se pose sur une feuille d’hémérocalle. Vivement, je dépose mon seau et court chercher ma caméra.

Je ne suis pas sitôt revenu qu’elle folâtre tout près du seau, se demandant bien ce que c’est. Voyez le petit point blanc se déplacer dans les images. Elle s’éloigne, puis revient.

L’espace d’un instant, peut-être a-t-elle aperçu la lune dans ce seau.

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