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Un insecte bien vorace, la Cicindèle à six points

Appelée Cicindela sexguttata, cette beauté verte iridescente, remarquable pour ses gros yeux et ses puissantes mandibules, habite le nord-est de l’Amérique du Nord.

On la dit commune au soleil dans les sentiers déserts et poudreux, les terrains sablonneux, notamment sur les plages et les voies ferrées [Jules]. On ne retrouve rien de ça chez moi et elle se pose ici sur une marche de la galerie arrière. En 1943, le Québec possèderait neuf espèces de cicindèles et deux variétés.

La cicindèle court si vite sur de courtes distances qu’elle doit s’arrêter abruptement à tout bout de champ pour réajuster sa vision et regarder autour d’elle si une proie est disponible. Et elle repart aussitôt, quelques secondes plus tard [Boucher : 112]. Pourchassée, elle file à pied sur une distance de moins d’un mètre, puis s’envole d’un bond et se pose à cinq ou six mètres plus loin, « ayant soin de se placer face à l’ennemi » [Jules]. Elle vit sa vie en saccades.

Les fourmis sont son mets préféré, mais elle ne déteste pas les araignées, les mouches ou d’autres petits organismes.

On la voit surtout en mai et juin. Dans de bonnes conditions, son espérance de vie est de près de cinq ans. Elle passe l’hiver enfouie sous terre.

 

Boucher, Stéphanie, Les insectes de nos jardins, Saint-Constant, Broquet, 2006.

Jules, frère, Les cicindèles, Montréal, Société canadienne d’histoire naturelle, 1943. Bibliothèque des jeunes naturalistes, tract no 35.

Cette page devrait apparaître dans un prochain livre ayant pour titre HISTOIRES NATURELLES.

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