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Enfin le premier grand livre sur le bourdon !

Depuis des mois et des mois que j’allais ma course, frappant aux portes des libraires, des bouquinistes aussi. « Connaissez-vous quelque chose sur le bourdon ? Un livre ? Même seulement un article long ? » Et partout, je n’avais comme réponse que visages étonnés et muets. Personne pour mettre un terme à mon errance.

Mais je demeurais convaincu qu’un jour…

Voici enfin le premier ouvrage, traduction d’un livre anglais, bien écrit, bien mené, sur ce petit vaillant que beaucoup d’humains craignent, mais qu’ils ne devraient tellement pas. Pour le bourdon, nous sommes toutes et tous et chacun absolument sans intérêt.

Ici, nous voilà dans sa maison, assis à sa table, il n’est pas très causant, empressé qu’il est de trouver du nectar. S’il n’est pas une reine, il vit seulement une année, du printemps à l’automne, et il est à 40 minutes de mourir s’il ne trouve pas de sucre. Aussi, en fin d’année, n’ayant plus de fleurs, il meurt.

Il est plus jeune que l’abeille, et encore plus que la guêpe. Il viendrait quelque part des montagnes d’Asie centrale, celles de l’Himalaya. De là, il se serait répandu vers l’ouest, l’est et le nord. Mais habillé comme il est, avec un manteau de fourrure, dit l’auteur, les climats chauds ne l’intéressent guère. Il y a environ 20 millions d’années, il serait passé de la Sibérie vers l’Amérique du Nord.

Et c’est ainsi que ce livre file. Je n’ai lu que le tiers de ce riche document. Les deux autres tiers m’attendent bien sûr. Mais vous avez ici une courte idée de l’ouvrage de 320 pages.

Il est d’un biologiste anglais, fou de la Nature depuis son enfance, professeur à l’université du Sussex, Dave Goulson. Il a créé en 2006 le Fonds pour la préservation des bourdons.

Voici la référence : David Goulson, Ma fabuleuse aventure avec les bourdons, Montfort-en-Chalosse, Gaïa Éditions, 2019. Traduit de l’anglais par Jérémy Oriol, avec l’aide du Centre national du livre à Paris.

Si vous aimez le bourdon, que vous cherchez ce livre dans une bonne librairie et qu’il ne se trouve pas, adressez-vous à la première personne qui y travaille, elle saura vous le commander.

Et voyez-le chez moi, portant son riche manteau, débrouillard, se tenant par ses deux pattes avant, à l’abreuvoir à colibris, le 7 juin 2018. Comment ne pas l’aimer.

 

3 commentaires Publier un commentaire
  1. Nicole Richer #

    M. Provencher,

    Merci pour nous faire connaître ce livre. Comme vous, j’aime beaucoup cette petite bête poilue. Travaillant, toujours dédié à sa tâche. De fleurs en fleurs, il va, ses poches de pollen remplies à ras bord.

    Je m’empresse de voir mon libraire dès ce matin.

    Merci encore et belle journée à vous !

    19 avril 2019
  2. Jean Provencher #

    Ah, chère Nicole, j’étais bien heureux de tomber sur cet ouvrage chez mon libraire préféré. Enfin un livre sur le bourdon, une petite bête placide, qui va simplement son chemin, même si beaucoup le craignent, sans doute à cause de son « bourdonnement » en vol.

    Comme Vous dites : Travaillant, et toujours dédié à sa tâche.

    Bien belle journée aussi à Vous.

    19 avril 2019

Trackbacks & Pingbacks

  1. Ce Bourdon fébrile en a fini avec cette fleur | Les Quatre Saisons

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