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Le printemps est bien étrange

Par ce grand vent froid de l’ouest, une quinzaine de Bruants des neiges survolent la place sans s’arrêter.

Sauf les corneilles, tous les oiseaux noirs sont maintenant disparus.

Certains Sizerins flammés, parmi les 38, commencent à délaisser le chardon et passent au tournesol noir.

L’un d’entre eux est même friand d’arachides.

Un Geai bleu imite un cri qui n’a absolument rien à voir avec son répertoire.

Le printemps est vraiment étrange.

Mais tout le monde a l’air heureux.

La bonnefemme est sortie,

le bonhomme, lui, se cache.

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