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Deux Dindons sauvages mâles à la porte arrière maintenant

Dans les campagnes québécoises, la porte arrière ou latérale a toujours été la porte quotidienne, celle de l’amitié.

Il ne reste plus à mes dindons qu’à frapper pour que je leur ouvre.

Comme cet homme inconnu, un jour. Je lui demande : « Oui, monsieur, qu’est-ce que vous voulez ? » Il me répond : « Je suis le curé de la paroisse, On ne vous voit pas souvent. » Poliment, je lui ai répondu de ne pas avoir d’attentes à ce sujet, que j’avais déjà beaucoup donné en ce domaine.

Une autre fois, qui frappe, une belle jeune fille qui vendait des matelas. Quelle surprise quand même. Poliment, je lui ai répondu que mon matelas me suffisait.

Et puis, un soir, à 22 heures, qui se présente, mon voisin Rémi qui venait me vendre un billet des Chevaliers de Colomb. Je lui ai acheté un billet, en rajoutant de s’y prendre quand même un peu plus tôt les fois prochaines.

Et qu’est-ce donc que mes dindons vont me demander maintenant ?

. . .

À leur troisième hiver, malgré les hautes neiges, ils trouvent le lieu fort accueillant. Ils sont curieux et ne rêvent pas d’un ailleurs.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Mariette Provencher #

    « Svp, monsieur. Faites-nous une place à la table principale et offrez-vous le menu que vous réservez à une certaine minette du voisinage. On vous fait faire de si jolies photos… »

    10 mars 2019
  2. Jean Provencher #

    Il me reste à apposer une plaque disant « Chez Provencher » ou à nommer les lieux « Auberge pour tous les venants ».

    10 mars 2019
  3. M. Provencher,

    Je remarque sur vos photos ce qui me semble être comme du ‘crin’ à la poitrine des dindons. Est-ce uniquement les mâles qui le porte ?

    C’est assez bizarre comme attribut !

    Nicole

    10 mars 2019
  4. Jean Provencher #

    En effet, chère Nicole, seul le mâle porte cet attribut, tout petit chez les jeunes mâles et s’allongeant lentement avec l’âge. C’est ce qui me permet de voir qu’il y a dans le lot de dindons de cette année de jeunes mâles. Dans le jargon scientifique, ils appellent cela la « barbe ». Moi-même, je préfère la « cravate ». Je trouve que ça leur va mieux, même si la barbe est bien à la mode en ce moment chez les mâles humains.

    10 mars 2019

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