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L’hiver est là, la glace est précieuse

On en cause invariablement. La nouvelle vient de Trois-Rivières.

Le fort vent que nous avons eu, dans la nuit de mercredi à jeudi, cette semaine, a brisé le pont de glace qui s’était formé sur le fleuve St-Laurent, entre la partie ouest de la ville et la rive sud, emportant le chemin de traverse qu’il y avait à cet endroit.

Cet accident, en ce temps-ci, est très dommageable pour le commerce local et incommodera grandement le public voyageur vu que le bateau traversier ne pourra probablement sortir de ses quartiers d’hiver, pour faire le service, et que l’on ne sait s’il sera possible de tracer un autre chemin, sur la glace, qui puisse servir de communication avec la ville, car des banquises continuent de se détacher et à descendre le courant.

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Les commerçants de glace ici se plaignent beaucoup de la difficulté qu’ils ont cette année à se procurer les services de charretiers, pour le transport de leur « froide marchandise », vu le grand nombre d’hommes qui est employé à charroyer la pierre destinée à emplir les nouveaux quais de la commission du havre.

Ils ne pourront probablement, disent-ils, terminer leur approvisionnement qu’assez tard dans le mois de mars.

Par contre, la glace qui s’est formée avant la tombée de la neige est de première qualité et mesure deux pieds d’épaisseur [60 centimètres].

 

La Presse (Montréal), 9 février 1900.

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