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Et voici ces Jaseurs du Grand Nord, la falle au vent, tout décoiffés

Et s’ils sont là par ce ciel gris, c’est qu’ils ne trouvent sans doute pas la nourriture nécessaire dans leur pays froid et viennent aider les Merles d’Amérique à dépouiller le grand pommetier.

On les appelle Jaseur boréal (Bombycilla garrulus, Bohemian Waxwing), mais j’aime bien leur second nom de Jaseur de Bohème. Son nom anglais dit bien qu’il est Bohémien.

Il y a des années où on ne le voit pas. Parfois, on l’aperçoit en janvier et février. Mais, d’autres fois, à l’automne. Voici.

En 1989 : 29 octobre

En 1993 : 28 octobre

En 1996 : 4 novembre

En 2007 : 30 octobre

En 2012 : 26 octobre

En  2018 : 1er novembre

En 2020 : 22 octobre

Selon l’ornithologue américain d’origine anglaise Thomas Nuttall, qui publie ce texte en 1832, cet oiseau est mal connu, car il passe beaucoup sa vie dans des territoires peu fréquentés. Et il voyage dans l’hémisphère nord, tout au Nord, passant de l’Amérique à l’Europe et même à la Sibérie asiatique. Il se nourrit de fruits juteux de toutes sortes, comme les raisins, les baies de genièvre, celles de laurier, ainsi que des pommes, des groseilles et des figues. Pendant longtemps, les crédules et ignorants le considéraient comme un oiseau de mauvais augure, annonçant quelque prochain désastre.

Ensemble, ils sont très sociables et très affectueux, se tenant souvent en rang sur la même branche, lorsqu’ils ne sont pas à la recherche de fruits.

Leur séjour quelque part ne dure que quelques jours. En grands groupes, ils préfèrent les voyages de très longues distances, et jamais les mêmes.

 

Thomas Nuttall, Manual of the Ornithology of the United States and of Canada, 1832, p. 152s.

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