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L’étrangeté de l’onagre

Il n’est pas facile de tout saisir des vivants qui proposent ce qu’ils sont, chez les humains et davantage dans la nature. Comment comprendre l’onagre (Oenothera Victorinii, pour certains Oenothera biennis), par exemple ?

Cette plante diffère de beaucoup d’autres. Elle propose ses fleurs jaunes magnifiques, depuis des temps que nous ne pouvons dater, seulement aux butineurs de nuit. Et c’est si vrai que ceux de jour le savent ; jamais ne les voit-on s’approcher pour tenter d’y goûter, cela se vérifie facilement à l’observation. Le jour, on laisse cette plante seule.

Et puis, quand ses fleurs, une à une flétries, sont tombées, la longue tige porteuse, le pédoncule, s’assèche très rapidement. Et, désormais, avant même la fin de septembre, elle est prête maintenant à affronter l’hiver, ses neiges et ses vents impétueux.

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