Au début de septembre 1887, s’ouvrira la première exposition annuelle « moderne » à Québec
Pourquoi ne pas retarder d’une semaine l’entrée des classes ? Les organisateurs de l’événement mettent de la pression.
On nous prie de faire aux directeurs et directrices des maisons d’éducation une suggestion qui ne manque certainement pas d’importance, au sujet de la rentrée des classes en rapport avec l’époque de l’exposition provinciale.
On fait observer fort judicieusement que l’année scolaire commence comme d’ordinaire avec le mois de septembre, dont le premier est le jeudi ; il sera impossible aux élèves internes en particulier de jouir de l’exposition, qui s’ouvrira le lundi 5 septembre.
Or les enfants tout comme les parents ayant beaucoup à gagner en quelques visites prolongées à l’exposition, ne serait-il pas à propos de retarder la rentrée des classes d’une semaine, c’est-à-dire jusqu’au jeudi 8 septembre ?
S’il y avait quelque choses à perdre par cet arrangement, ce ne serait certainement pas les maisons d’éducation qui le perdraient au contraire, et l’enfance pourrait de cette manière profiter davantage des nombreuses connaissances qu’offre toute exposition.
Le Canadien (Québec), 2 août 1887.