Ce fut un fort bel après-midi

Pour moi, fort émouvant. D’abord, il n’y a pas place au sourire sur les images, le sujet même de la pièce de théâtre est triste.

Ému aussi quand j’entendais à chaque fois résonner les noms de Honoré Bergeron, Alexandre Bussières, Georges Demeule et Édouard Tremblay, tués en 1918 à peu de distance d’où se tenait cette lecture publique.

Ému aussi quand j’entendais, moi qui ne suit pas originaire de Québec, les noms de famille familiers à la ville de Québec et sa région : les Fortier, Trudel, Caouette, Lessard, Lavigueur, Choquette, Mercier, Dion, Marois et Demeule.

Ému pour tout ce que cette histoire remuait en moi depuis plus de 50 ans maintenant. Aujourd’hui même [le 28 mai], d’ailleurs, ce serait l’anniversaire de Paul Hébert, du comédien, metteur en scène et co-auteur de cette pièce, maintenant décédé.

Merci à vous, comédiennes et comédiens, à cette chère Lorraine Côté pour la mise en lecture, aux organismes et personnes qui ont mis du leur pour que cette réalisation se fasse : la Ville de Québec, Agnès Maltais, Le Trident, dont Anne-Marie Olivier, la Fondation Lionel-Groulx, Le Carrefour international de théâtre, La Société nationale des Québécois et des Québécoises de la Capitale, le Mouvement national des Québécoises et des Québécois, et le Gouvernement du Québec. Merci tant.

Tout en bas, la dernière photographie, celle-ci d’Érick Labbé, du journal Le Soleil, est attachée à l’article d’Henri Ouellette-Vézina, « Le Trident commémore une page d’histoire de Québec », Le Soleil, 27 mai 2018.