Décès à 46 ans de la première femme journaliste québécoise

Née le 26 février 1863 à L’Isle-Verte, elle avait une belle plume et aimait la littérature et l’histoire. À ce jour, sur ce site, on lui a fait la large place avec plus de 20 billets, y compris l’un d’entre eux sur la grippe. Elle gagna sa vie comme chroniqueure dans la presse.

Le quotidien montréalais La Patrie écrit :

Le groupe de nos chroniqueuses canadiennes et le monde littéraire canadien-français viennent de faire [sic] une perte douloureuse dans la personne des Robertine Barry, mieux connue sous le nom de « Françoise ».

Mlle Barry, dont tous ont lu les si originales et si littéraires chroniques, est décédée hier soir, à sa résidence, No 588 rue Saint-Denis, d’une congestion cérébrale. Elle laisse pour déplorer sa perte sa mère, deux frères, dont le colonel Barry, et quatre sœurs, parmi lesquelles une religieuse et l’épouse du juge Choquet. […]

Mlle Barry avait été nommée par le gouvernement français officier d’Académie en 1902. Elle était présidente de la société des femmes journalistes du Canada, secrétaire de la société historique (section des femmes) et membre du club Lycéum, qui réunit à Paris la plus grande partie des femmes de lettres. [..]

La Patrie (Montréal), 8 janvier 1910.

Voir sa page Wikipédia.

Robertine Barry