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Des oiseaux empressés

Ils sont bien une vingtaine, si pressés, aux silos de chardon, Chardonnerets, hudsoniens, ardoisés et quelques mésanges. Je n’arrive même pas à les compter et ils ne me craignent plus.

Dans le rang, un banc de Bruants des neiges, une vingtaine aussi, volètent. Eux habitués au Grand Nord, on les dirait heureux d’un froid pareil, nourri de surcroît par la poudrerie. Des moments, on ne les voit plus… et soudain les revoici.

2 commentaires Publier un commentaire
  1. Nicole Richer #

    M. Provencher,

    C’est la folie dans et sous les mangeoires depuis ces températures glaciales. Difficiles à faire le compte, ils sont si nombreux. Observer l’échange entre ces 10 espèces d’oiseaux est fascinante. On se chamaille bien un peu mais pour la majorité du temps, chacun fait le plein d’énergie d’une façon très empressée (comme chez-vous).

    Jeudi, une rareté aux mangeoires, le Cardinal rouge accompagnée de sa belle m’ont fait le plaisir de venir se nourrir. Ils n’ont pas quitté depuis.

    Je profite de ce moment pour vous souhaiter une très belle année 2018 remplie de surprises comme ce fut avec la grande migration et la santé pour accomplir tout ce que vous désirez.

    30 décembre 2017
  2. Jean Provencher #

    Merci beaucoup, chère Nicole. Bien belle année 2018 à Vous également.

    Bien chanceuse êtes-Vous d’avoir un couple de cardinaux. Une seule fois, ils sont apparus chez moi. Il faudrait que je vérifie dans mes observations, mais il me semble bien que c’est le 22 ou le 25 novembre 1985. Le couple s’est présenté aux mangeoires, mais il est disparu à peu près immédiatement. Ici, dans la région de Québec, on m’agace à ce sujet. « Comment vous n’avez pas de cardinaux ? On en voit en bon nombre sur la côte de Beaupré, à Sillery, sur les plaines d’Abraham ou à Lévis. »

    Et je leur répète que le cardinal est un oiseau pour banlieusards ou gens riches. Il méprise les habitants de la campagne profonde, de conditions modestes. Que voulez-vous, on ne peut tout avoir. :-)

    Pour nos oiseaux, j’espère que l’année qui se présente dans quelques heures soit plus habituelle. Je vous dis cela, car je crois déceler que, chez certaines espèces, il a fait si beau qu’on a continué l’enfantement, comme si ça n’aurait de cesse. Je l’ai regretté pour mes Chardonnerets jaunes. Habituellement, depuis de très nombreuses années maintenant, ils cessent de quémander de la nourriture à leur père entre le 20 et le 23 août. Or, cette année, plusieurs petits faisaient la même demande entre le 20 et le 23 septembre, un mois plus tard. Et plusieurs pères se montraient indifférents. J’en ai fait des photographies, cela faisait un peu pitié. Et finalement, ma trentaine de chardonnerets sont disparus le 30 septembre. Je ne crois pas que plusieurs petits étaient en état d’entreprendre la migration.

    Par ailleurs, ma tourterelle triste retrouvée sur ma galerie avant voilà deux semaines était encore petite et bien jeune à la vue de ses pattes roses plutôt qu’orangées. Manifestement, elle n’était pas en état de traverser l’hiver que nous connaissons. Sa venue au monde fut trop tardive.

    Je crois que le très beau temps que nous avons connu et qui s’est vraiment prolongé plus qu’à l’habitude a vraiment débalancé le calendrier de reproduction de certaines espèces d’oiseaux. J’espère donc une année 2018 plus stable.

    30 décembre 2017

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