D’Isabelle Forest, « Les chambres orphelines »
vos paroles un soir de novembre :
nous aurons des songes inaudibles
dans la paille de nos amours
une presqu’île
au cœur des granges humides et muettes
je reviendrai rassembler votre âme
vous faire goûter la nuit chaude et sucrée
sur ma peau voyez-vous
le monde est un oubli fragile
Isabelle Forest, Les chambres orphelines, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2003, p. 33.
J’ai fait de la radio avec ce recueil que j’aime beaucoup de la poète et romancière Isabelle Forest. Cette dame, née à Montréal en 1970, habite Québec depuis les années 1980, et est très engagée dans la diffusion et le rayonnement de la littérature et de la poésie dans la capitale.
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