Le marchand ambulant japonais et ses objets faits main
Il n’est pas d’artisans plus habiles que ceux de l’Extrême-Orient pour fabriquer les objets les plus divers avec les substances les plus communes et les moins coûteuses, comme le papier, la paille, l’osier, le bambou.
Les objets usuels sont chez eux simples et de peu de prix, et avec cela suffisamment solides et bien adaptés à leur emploi ; c’est le propre de ces populations ingénieuses et patientes de la voir tirer d’un rien un objet ayant son cachet propre, original et souvent même artistique. […]
On peut voir par notre gravure combien sont innombrables les objets qu’on fabrique au Japon avec la paille et l’osier. Les ustensiles les plus divers sont entassés dans la boutique ambulante du petit marchand japonais : balais de toute forme et de toute dimension, paniers et corbeilles, boîtes en vannerie, plumeaux, tamis et combien d’autres choses encore.
La Patrie (Montréal), 19 octobre 1901.