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Quand cessera-t-on la multiplication des manuels scolaires ?

 

Un agriculteur de la région de la Yamaska appuie l’uniformité des livres d’école.

Monsieur le Rédacteur,

J’ai lu, l’autre jour, dans le « Canada » une lettre de M. Lareau, de Richelieu, concernant l’uniformité des livres.

Je dois vous déclarer que les cultivateurs sont unanimes en faveur de cette réforme, qui représenterait pour eux une économie considérable chaque année.

Nous avons de nombreuses familles, et il nous en coûte cher, chaque année, pour faire instruire nos enfants.

Nous sommes en faveur du progrès de l’instruction publique, nous voulons de meilleures maisons d’écoles, nous comprenons que le personnel enseignant doit être mieux payé, mais il ne faut pas que la réforme porte seulement sur deux ou trois questions, mais elle doit comprendre aussi l’uniformité des livres.

Soyez convaincu que, à la campagne, nous suivons avec une très grande attention tous les articles qui s’écrivent et tous les discours qui se prononcent sur la question de l’école.

Votre dévoué,

X

Co. Yamaska, 29 mars.

 

Le Canada (Montréal), 30 mars 1906.

 

Référence : Mon premier livre de lecture, textes de Marguerite Forest et Madeleine Ouimet, illustrations de Jean-Charles Faucher, Montréal, Librairie Granger Frères Ltée, 1964. Il s’agit d’un ouvrage approuvé par le Conseil de l’Instruction publique de Québec, à sa séance du 12 mai 1943.

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