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Un des bonheurs de dépouiller la presse ancienne

Souvent il faut tourner les pages et les pages sans trouver de matériel intéressant.

Rien n’a plus vieilli, par exemple, que les propos politiques, enferrés souvent dans des débats passés date. Pénible.

Mais soudain une simple poignée de mots, comme on le dit d’une poignée de sable sur la plage, vaut tout le temps perdu pour s’y rendre.

Qui a vécu l’hiver québécois dans une petite communauté comprend immédiatement ces quelques mots qui tout de suite arrachent le sourire.

L’histoire se passe à Joliette.

À l’heure où nous mettons sous presse, il sévit une des plus fortes tempêtes que nous n’ayons eue jusqu’à présent.

Tout est bouleversé par le vent qu’il fait.

Aussi notre ville est déserte.

 

L’Étoile du Nord (Joliette), 13 janvier 1887.

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