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«Le temps qu’il fait»

Souvent, des journalistes ne trouvent pas facile les hivers à Québec. Et alors on chique la guénille.

Il faut que Québec renferme dans ses murs un grand criminel, car autrement comment expliquer l’affreuse température, s’il est permis de se servir de ce mot, dont les pauvres Québécois ont à souffrir depuis longtemps.

Le préposé aux changements atmosphériques doit nous en vouloir, cela est évident. Pourtant les étrangers ont assez souvent dit que nous n’étions pas malins.

Après une série de tempête de neige, nous avons aujourd’hui un bain d’orages en règle, on se casse les pattes quand on essaie de circuler dans les rues et ce n’est qu’en opérant des miracles d’équilibre que nous réussissons à garder la perpendiculaire.

Inutile d’ajouter que grand est le nombre de ceux qui sans le vouloir ont pris des billets de parterre.

 

Le Canadien (Québec), 25 janvier 1887.

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