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Le riz et les confettis pour les bons souhaits aux mariés

 

L’histoire se passe dans la paroisse Saint-Philippe à Trois-Rivières.

L’hebdomadaire Le Bien public raconte.

Le perron de notre église, à huit jours d’intervalle, porte encore les traces du passage des nouveaux mariés de la semaine dernière; quelques livres de riz semées là en pure perte; mille parcelles de papier multicolores, volant au gré des vents ou émaillant le sol, annoncent aux passants observateurs que de cette église sont sortis joyeux, d’un pas alerte et à travers une nuée de projectiles, de jeunes époux à l’âme remplie de bonheur et d’espérance.

Le riz à soupe et les papiers volant, tels semblent être en ces temps les moyens inconscients de perpétuer quelque jours le souvenir d’un hymen.

 

Le Bien public (Trois-Rivières), 18 janvier 1910.

Cette tradition de faire, chinoise, n’est pas aimée des curés québécois. À Sorel, par exemple, le curé Cléophas Bernard la dénonce. Le curé Auclair fait de même dans les Bois-Francs.

Cela ne plaît pas non plus aux compagnies de chemin de fer.

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