Mieux vaut une femme téléphoniste qu’un homme
Les demoiselles du téléphone sont, paraît-il, indispensables. Non pas à cause des économies que, grâce à leur modeste traitement, le Trésor peut réaliser, ni à cause de leur intelligence…
mais parce que le diaphragme du téléphone est impressionné d’une manière plus intelligible par les cordes vocales féminines.
La supériorité des femmes sur l’homme à ce point de vue est, paraît-il, indiscutable.
Les expériences faites en Angleterre ont démontré que la voix de l’homme a une trop grande sonorité, qui nuit à la clarté de la transmission.
Le Bulletin (Montréal), 22 janvier 1905.
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