Ne tuons pas la beauté du monde

Sur des paroles de Luc Plamondon, Diane Dufresne chante Ne tuons pas la beauté du monde. Et ce courriel m’a tout de suite fait penser à ces mots. Je vous explique.

Deux spécialistes français du multimédia sont de passage à Québec pour préparer un web-documentaire consacré à la Ville de Québec, projet produit par TV5MONDE. J’y suis invité.

Après le tournage dans un espace-repos, dirais-je, le temps du jour étant calme, nous causons, quoi une quinzaine de minutes, manteaux sur le dos, au comptoir de réservations de l’hôtel avec Juliette, la jeune dame de service.

En soirée, elle m’écrit :

Bonsoir,

C’est moi, Juliette. Je me permets de vous écrire à partir de mon adresse personnelle afin que vous l’ayez dans votre messagerie pour me prévenir quand sortira le reportage. La soirée étant très tranquille à l’hôtel ce soir, j’ai laissé aller ma curiosité et je crois avoir découvert votre blog: https://jeanprovencher.com/ Les Quatre Saisons. Je vous rassure, mes indiscrétions s’arrêtent ici. J’adore lire et j’explorerai certainement votre blog.

J’ai été enchantée de faire votre connaissance. Merci d’avoir ainsi meublé mon dimanche soir. Un excellent temps des Fêtes à vous.​

Juliette

* * *

Si heureux, tout de suite m’est venue cette chanson.

Plamondon et Dufresne ont tellement raison, Ne tuons pas la beauté du monde.

Merci à Vous, chère Juliette.

Bien chanceux sommes-nous lorsque la vie se tisse à l’occasion d’un geste comme un mot reçu de l’autre, d’une tendresse aussi ou d’un sourire complice. Le cœur s’en trouve tout de suite rempli.