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«Proverbes agricoles»

faucheur

Les champs les plus près de la ferme sont les mieux cultivés.

Qui laboure pendant la nuit perd un pain à chaque sillon. Si vous labourez mal, vous moissonnerez plus mal encore.

Qui laboure légèrement moissonnera plus mal encore.

Qui laboure légèrement moissonnera du blé qui n’aura pas la force.

Il n’y a point de gironné comme celle du labourage.

La terre ne rapporte que lorsqu’elle est arrosée des sueurs du laboureur.

Ne fouille pas les entrailles de la terre pour y trouver des richesses, la nature en a placé de plus grande à sa superficie [sic].

La découverte des arts les plus précieux a souvent une origine obscure. Le cochon, en fouillant la terre de son groin, nous enseigne l’agriculture.

Qui laboure et nourrit file de l’or.

Tant vaut l’homme, tant vaut la terre.

Mets la main à la charrue avant de tourner les yeux vers la récolte.

Pour labourer, il faut d’autres choses que de crier ho !

Les pas du paysan font grossir les épis.

Beaucoup d’engrais, beaucoup de mauvaises herbes.

Si tu sarcles peu, tu moissonneras peu.

Après un engrais de fumier aigre et pourri, on recueille un grain sain et bon.

Le fumier n’est pas saint, mais où il tombe il fait miracle.

Deux bonnes choses : une herse qui fume et un chariot de fumier qui dégoutte.

L’œil du maître n’engraisse pas moins le terroir que le cheval.

Le meilleur engrais tombe des souliers du maître.

 

Le Sorelois, 23 novembre 1886.

Dessin du grand Henri Julien bien sûr.

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