«Tout petit être de beauté, immense témoignage»
Ce billet s’adresse à tous les humains du monde différents de la majorité.
Ne désespérez pas. Il faut prendre exemple. Regardez bien les images de ce petit papillon qui habite chez moi. Il y a quelques jours, il est sorti ainsi du cocon originel. Différent des siens.
Porte-queue d’Acadie qu’il s’appelle. (Satyrium acadica, Acadian Hairstreak)
Observez ses ailes antérieure et postérieure du côté gauche. On les dirait chiffonnées contrairement à celles du côté droit.
Coup du sort, fatalité. Comment un papillon peut-il aller sa vie avec la moitié de ses ailes d’une pareille venue ?
Je l’observe longuement et ne le dérange aucunement. Plutôt que d’abandonner, il tient. Vaillant. Et semble prendre plaisir à la fleur.
Tout petit être de beauté, immense témoignage.
Je l’aime beaucoup.
Voir ici deux autres billets sur lui et un sur une piéride au même sort.
Quelle belle leçon ! Et les photos sont superbes !
Merci, chère Sylvie, merci beaucoup. Je lui procurerais tous les moyens pour lui faciliter la vie.
Merci cher fin observateur de la nature de partager avec nous ces moments privilégiés et ces photos d’une rare beauté !
Grand merci à Vous, Ode ! Ce petit papillon magnifique m’émeut tellement.
Et même que le nom qu’il porte est à, lui seul, un poème.
Touchant ! Très touchant !