Le site de la forêt brûlée de Fort McMurray, en Alberta, un lieu heureux
Ah, il y a deux mois, les humains de ce coin du monde en ont arraché. Devant la puissance des grands feux, ils durent fuir par le nord, et surtout le sud. Et on en a tellement parlé au Québec et au Canada. Même le journal Le Monde à Paris, et France 2, en firent des nouvelles.
En haut, là-bas, seulement quelques semaines depuis, cette forêt brûlée est un lieu heureux, celui de la vie puissante. Arrivent les premiers occupants d’un territoire rasé. Des pousses d’arbres surgissent des cendres, des insectes s’amènent, les oiseaux de nuit, comme l’engoulevent, les poursuivent. Les fous de nature, eux, accourent pour observer, prendre connaissance.
Voyez ce billet sur le site de la Société Radio-Canada, avec un texte de Sylvain Bascaron. Les photographies — celle des repousses végétales et celle de l’engoulevent — de Phil Laplante, sont attachées à ce billet.