Mes trois amis
Cette fois-ci, je les nourrissais à la main, leur disant : «Chacun votre tour.» Pendant que l’un était nourri, les deux autres patientaient.
Ce sont de bien bonnes bêtes.
Et nous nous connaissons maintenant.
Nous nous sommes rencontrés la première fois le 25 octobre.
Et, habitués à vivre le plus souvent au fond de leur champ, à paître, ils n’aiment pas le bruit. Alors qu’ils étaient tout près de moi, un long défilé de motocyclettes, d’une douzaine de minutes certainement, les dérangeait, les «distrayait». Ces machines pétaradantes les inquiétaient. J’ai même calmé le bleu qui semblait croire parfois que ce bruit venait de moi et reculait de quelques pas. Ces bêtes aiment la paix.