L’humble Lierre terrestre
Autrement appelé Glécome lierre. Avec le pissenlit, il offre la première fleur printanière. Et il est bien vrai que cette fleur est d’autant plus précieuse que les insectes se nourrissent de son nectar, le printemps venu, notamment les bourdons, dont les premiers sont apparus chez moi le 4 mai.
Et voilà une autre plante printanière appartenant à la pharmacopée populaire. Dans Flore laurentienne (1964), Marie-Victorin écrit : Le lierre terrestre a été vanté par tous les auteurs anciens contre la phtisie. On en faisait des médicaments agglutinants auxquels on doit recourir dans l’hémophtysie. Aujourd’hui encore on l’emploie quelquefois dans les hypercrinies bronchiques, à cause des actions que l’huile essentielle exerce sur les muqueuses respiratoires. On a prétendu que le suc, aspiré par les narines, guérit le plus violent mal de tête.
Et l’auteur d’ajouter : Sans cesse visitée par les abeilles, la plante est intéressante pour l’apiculture car elle peut être établie sans soin autour d’un rucher ombragé sans nuire aux autres plantes.