Le bonheur de mes trois ânes
Depuis l’automne dernier, je croise trois ânes sur ma route. Je m’y suis arrêté au moins six ou sept fois pour les photographier. Et jamais ne se sont-ils montrés «attentifs» à moi. L’indifférence régnait.
À mon dernier passage, tout devait changer. Ils étaient bien loin. Et voici qu’un premier m’aperçoit, et décide de s’approcher, à pas lents. Il avait souvenir. Le plaisir m’était donné. Les deux autres le suivent.
Et bientôt les voici tout près, à la clôture. Bien sûr, je leur ai parlé avec tendresse. Mais j’aurais tant aimé connaître le langage de l’âne.
Cher pays.
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Un des langages de l’âne: la carotte !
Ô merci beaucoup, chère Silvana ! La propriétaire des ânes me déconseille fortement les petits cubes de sucre, car il en coûte une somme folle chez le vétérinaire pour une carie dentaire à un âne.
Ça me turlupine depuis deux jours Jean: pour éviter qu’un équidé ne s’étouffe avec une carotte, il convient de l’offrir en tronçon de 1 pouce. Maintenant, pour éviter d’être mordu par mégarde, vous devez mettre votre main complètement à plat et laisser l’animal la prendre de lui même.
Bien du plaisir à vous!
Finalement, j’ai appris que la morsure n’est guère possible, car l’âne prend toujours un morceau de carotte du bout des lèvres. Et il les a charnues. Et la proprio des ânes me dit qu’il n’est pas nécessaire de couper les carottes en morceaux.