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Retour en pays acadien

croix des deportes en acadie

Lu dans Le Moniteur acadien et reproduit par L’Étendard (Montréal), édition du 10 février 1886.

Il y a bien des années, lorsque les premiers colons français explorèrent pour la première fois la vallée de Port-Royal à Grandpré, ils firent de riants rapports de la fertilité naturelle du sol et du succès qui couronna leurs premiers essais dans l’agriculture et l’horticulture.

Pendant les cent cinquante ans qui s’écoulèrent de cette époque à l’expulsion des Acadiens en 1755, la culture des pommes, des poires et autres fruits était devenue presque générale dans les différents établissements de la vallée; presque chaque chaumière avait un jardin planté de pommiers et de poiriers. Par le recensement du district de Port-Royal compilé à Paris en 1698, nous avons la première et l’unique mention des fruits qui se trouve dans les vieux documents.

Il cite les arbres fruitiers dans ce district comme étant au nombre de 1584 et les familles 98 — un peu plus de 16 arbres par famille. Il donne à Beaubassin 30 familles et 32 arbres fruitiers; mais il ne mentionne pas les Mines.

Plus tard, en 1701, nous voyons que la population des trois établissements était : Port-Royal, 456, Beaubassin, 188, et les Mines, 490 âmes. Et, en 1731, nous trouvons dans une note attachée aux rapports de cette année que «les Mines, Grandpré et Rivière au Canard ont 160 familles qui sont riches; Beaubassin, 150 familles moins prospères que les précédentes; Cobecnit et Piquiquil, 150 familles qui ne sont pas à l’aise. Et, à Port-Royal [où se trouve la garnison anglais] 160 familles pauvres».

 

L’illustration d’un moment du voyage en Acadie organisé par le journal Le Devoir en 1924 est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Gatineau, Fonds Arsène Hébert, Documents photographiques, cote : P62, S1, D30.

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