Le coup de foudre
Témoignage de Colombine à ce sujet. Vous la connaissez. Il s’agit de Éva Circé-Côté (1871-1949). Pour nous, je l’ai appelée à quelques reprises sur ce site. Je possède son ouvrage Bleu, Blanc, Rouge, Poésies, paysages, causeries, publié à Montréal, chez Déom en 1903. Elle a une solide plume. Voyez.
Ici, il s‘agit d’un extrait d’une de ses chroniques dans L’Avenir du Nord, de Saint-Jérôme, édition du 23 février 1905. Elle s’arrête courtement sur le coup de foudre.
L’étincelle électrique du coup de foudre jaillit de l’union de deux âmes identiques qu’une même pensée généreuse, un même élan poétique, une même aspiration vers le beau, vers l’infini, a fait s’embrasser, tout cela sans qu’un tremblement des lèvres, sans qu’une flamme du regard n’ait trahi l’extase immatérielle des amoureux extériorisés de la matière à cette minute suprême.