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Une histoire de pompiers… et de chat

Gaspard

Elle se passe à Montréal. La Patrie du lundi 19 janvier 1903 en glisse un mot.

Dimanche après-midi, vers deux heures et demie, un gros bonnet de la rue Dorchester appela chez lui les échelles d’un certain poste de pompiers.

Avec leur célérité habituelle, les pompiers attelèrent les quatre chevaux, sautèrent dans la voiture, et, au triplissime galop, grimpèrent les pentes du Mont Saint-Joseph, pendant que les sabots des chevaux tiraient presque des étincelles de la place.

Après deux minutes de cette course fantastique, ils arrivèrent sur le lieu du sinistre et, vous ne devinerez jamais, mieux vaut le dire tout de suite.

Une de ces âmes tendres, égarée sans doute, des sociétés protectrices des animaux, désigna aux pompiers ahuris un chat haut perché sur un arbre et leur dit, une larme dans la voix : Je vous en prie, descendez-le, le pauvre, il a si froid là-haut !

Ils le descendirent !

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