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Apprendre de l’observation de la Nature

Deux tamias

Nous sommes quelques-uns dans la région de Québec à chercher. À réfléchir à des «portes» fermées souvent en ce moment à un monde que nous ne soupçonnons même pas.

Dans le but, bien sûr, d’avancer vers une plus grande connaissance du milieu naturel dans lequel nous vivons. Descendre de notre superbe pour apprendre de la Nature, savoir qui nous sommes.

Joignez-vous à nous, où que vous soyez, dans la section des commentaires sur ce site, si la démarche vous intéresse. Du genre : une expérience personnelle avec une bête, une plante, ou encore une référence assez précise à un écrit.

Vous pouvez simplement signer votre commentaire d’un prénom, même fictif. Notre intérêt est le partage de la connaissance.

Nous ne vendons rien, ni carte de membre, ni foi obligeant à une adhésion. Nous ne proposons surtout aucune «religion». Nous pensons simplement qu’il y a assurément des accès quelque part à un monde nouveau, plus riche que celui que nous concevons en ce moment avec notre tête de simple humain. L’idée est de mettre en partage des réflexions venues, par exemple, d’observations personnelles, ou de simples pensées et d’études scientifiques, qui peuvent même sembler à première vue farfelues.

Déjà, au 19e siècle, il arrive qu’on s’arrête à des faits qu’à peu près personne n’observe. Voyez ce que signale, étonnamment, l’hebdomadaire montréalais Le Monde illustré, le 16 juillet 1887 :

Le journal Weekly Freeman rapporte un curieux exemple de l’instinct des animaux qui est certifié, paraît-il, par un témoin oculaire digne de foi. Il y a en outre dans ce fait une indication à recueillir et à vérifier au sujet de la piqûres ou morsures venimeuses.

Se promenant dans un champ, la personne en question vit une grosse araignée des prés, dont l’espèce passe pour très venimeuse, luttant contre un crapaud de taille ordinaire. Par un mouvement rapide, l’araignée s’élança sur le dos du crapaud et le mordit, malgré les efforts de celui-ci qui essayait de la chasser avec ses pattes de devant.

Le crapaud se dirigea immédiatement vers un pied de plantain [une herbe fort commune au Québec] qui se trouvait non loin de là et mâcha, puis il revint vers l’araignée. La lutte continua avec les mêmes incidents, et, à chaque fois que le crapaud était mordu, il avait recours au plantain.

Le spectateur, intrigué de ce manège, arracha le pied de plantain et attendit. Il vit alors le crapaud qui n’avait plus trouvé son remède après une nouvelle morsure, enfler rapidement, présenter des autres symptômes de l’empoisonnement et mourir au bout de peu de temps.

Il y aurait là une précieuse découverte si le plantain, si commun en Europe, produisait sur l’homme des effets curatifs analogues à ceux qu’il paraît produire sur le crapaud.

 

Tout être vivant intègre pour lui-même des informations. Arriver à percevoir son comportement éveille et enrichit. Et peut susciter, croyons-nous, un plus grand respect pour le milieu que nous avons en partage. Sans compter qu’il y a là aussi un repos retrouvé de voir que la vie, la vraie, se trouve aussi ailleurs que dans le monde des humains.

Voyez des exemples sur ce site dans la catégorie «Les portes».

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