Arrêt sur le Vulcain
Cette année, ce papillon magnifique s’est d‘abord manifesté chez moi le 17 mai. Et, depuis, ils semblent être quelques-uns. Leurs ailes légèrement abîmées disent qu’ils ont sans doute passé l’hiver quelque part, à l’état d’adulte, cachés des grands froids que nous avons connus.
Dans son ouvrage Les Papillons du Québec. Guide d’identification (Saint-Constant, Broquet, 2011), Louis Handfield affirme que le Vulcain (Vanessa atalanta rubria, Red Admiral) est commun dans la région 2, soit les Bois-Francs, la Beauce, la Côte-du-Sud, le Bas-Saint-Laurent et le nord de Québec.
Ce papillon aime les clairières, en particulier celles dans les riches boisés, les lieux ouverts, les lisières des forêts mixtes ou décidues, les jardins, les prés fleuris, les endroits ouverts et vagues, les marécages, les collines venteuses et dénudées et les grèves maritimes. «Préfère les parties humides des prés.»
«Ce migrateur nous visite tous les ans en nombre variable et il peut également hiberner dans la province certaines années. Il connaît des années exceptionnelles où il est très abondant surtout dans le sud du Québec. Il a un cycle approximatif d’une dizaine d’années. […] Selon Morris (1980), son vol est rapide et irrégulier; il aime aussi beaucoup visiter les fruits en train de pourrir, les détritus et les tas de paillis en décomposition. […] De plus, c’est un «couche-tard», le papillon étant en vol presque jusqu’à la fin du crépuscule.»
«C’est aussi un sédentaire qui retourne toujours à son coin favori. Il peut presque même «s’apprivoiser» : puisqu’il revient généralement au même endroits aux mêmes heures, s’il s’habitue à votre présence et que vous ne faites aucun geste brusque, il peut même venir se poser sur vous et y demeurer (…).»
En mai 2012, le journaliste scientifique Jean-François Cliche prévenait que nous vivions alors une invasion de ce papillon.
Ce papillon est non seulement répandu en Amérique, mais aussi en Europe et en Asie.
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