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Les couleurs du temps, un 9 novembre

montagne de saint bruno

Arrêtons-nous donc un 9 novembre. Que peut-il donc se passer ? Réponses des journaux.

À Sorel. «Durant toute la journée de dimanche, nous avons été gratifiés d’une forte tempête de vent. Plusieurs portes et fenêtres enfoncées, beaucoup d’arbres déracinés, etc. La clôture qui entoure le terrain des Rév. Sœurs de la Congrégation a été partiellement renversée.» Le Sorelois, 9 novembre 1880.

À Laprairie. «Loup Marin. M. Narcisse Martin, de Laprairie, vient de prendre un magnifique phoque, qui était entre les deux quais du village. L’animal pèse 80 livres et mesure 4 pieds un pouce.» La Patrie, 9 novembre 1883.

À Québec. «Quatre petits enfants, qui avaient été abandonnés par une mère dénaturée, ont été recueillis par la police.» La Patrie, 9 novembre 1883.

À Montréal. «Les contradictions fin de siècle. Nous avons vu passer hier matin dans les rues de Montréal le bœuf sacré de Siam conduit par un sauvage du Canada portant le costume d’un véritable indien. Le bœuf sacré de Siam conduit par un sauvage du Canada ! Oh la ! la !» Le Canadien, 9 novembre 1892.

À Montréal. «Deux enfants du nom de Hugh Holiday et Garrett McBurney ont été condamnés hier matin à une amende de $1 pour avoir lancé des balles de neige dans la rue St-Jacques. Avis à d’autres qui voudraient suivre leur exemple.» Le Canadien, 9 novembre 1892.

À Montréal. «Une violente tempête de vent a passé hier sur notre district. […] À Montréal, le vent a atteint la plus grande vitesse de l’année. D’après les observations faites à l’hôtel-de-ville, il soufflait à raison de 44 milles à l’heure en moyenne, et à certains moments atteignait 50 à 60 milles. À deux occasions seulement cette année, le vent a acquis une vitesse à peu près égale : le 11 mars, 48 milles, et le 15 février, 46 milles. Un des mats de la salle d’exercices militaires a été abattu, les arbres de la rue Sanguinet et de plusieurs autres rues ont été dépouillés de leurs branches; les volets ont été mis en pièces à maints endroits. Les chapeaux surtout se sont vautrés dans la boue.» Le Canadien, 9 novembre 1892.

À Lévis. «On commence à retirer les vaches des champs, le pacage se faisant de plus en plus rare et les nuits froides.» Le Quotidien (Lévis), 9 novembre 1894.

À Lévis. «Les marins se plaignent du grand nombre de goélettes et bateaux qui naviguent sur le fleuve la nuit sans lumière.» Le Quotidien (Lévis), 9 novembre 1894.

Entre Québec et Lévis. «Dans la cause Vézina ayant vendu de l’alcool sur le pont de glace entre Québec et Lévis, la Cour d’appel maintient le jugement du juge Andrews exhonorant Vézina. Ainsi donc, si nous sommes gratifiés d’un nouveau pont de glace l’hiver prochain, on pourra donc y détailler impunément, et bien entendu sans être tenu au paiement d’aucune licence, tous les whiskies possibles, à moins d’interventions de la part des autorités fédérales.» La Patrie, 9 novembre 1898.

À Sorel. «Les amateurs de patin vont s’en donner à cœur joie cette année. Le patinoir sera magnifique et le comité d’organisation se propose de faire tout en son possible pour que la glace soit toujours belle et largement couverte de patineurs et patineuses. Le club de hockey est fortement organisé et a mis à son programme un grand nombre de parties de hockey avec des clubs étrangers et plusieurs mascarades.» La Patrie, 9 novembre 1898.

 

L’illustration est parue d’abord dans Le Monde illustré du 14 septembre 1895. On la retrouve sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec au descripteur «Vaches».

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