Le premier cimetière pour chiens
La métropole de Londres se vante d’être la seule ville du monde où se trouve un lieu spécial de repos pour les représentants de la race canine, «les amis de l’homme» comme disait le bon LaFontaine.
On peut visiter en effet dans le district de Hyde Park, à peu de distance des locaux occupés par le surveillant général des parcs, M. Wimbridge, près de la porte Victoria, un enclos d’une contenance d’environ deux acres, destiné exclusivement à la sépulture des chiens.
Cette idée a eu son origine il y a environ dix ans chez deux enfants de la meilleure aristocratie anglaise. Pour assurer le repos d’un animal qu’ils chérissaient, un jeune terrier écossais auquel ils étaient très attachés.
Beaucoup de personnes suivirent cet exemple et pas moins de quatre-vingt monuments et des épitaphes de circonstance indiquent la tombe d’autant de chiens dont quelques-uns ont eu une célébrité relative.
Les visiteurs sont admis dans le clos funèbre trois heures par jour, et on remarque que principalement des enfants viennent pleurer leurs amis.
La Tribune, 19 octobre 1894.
L’illustration montre une série de pierres tombales pour chiens au cimetière de Hyde Park à Londres. On peut en apprendre davantage sur ce cimetière à cette adresse.
Bonjour M. Provencher,
Saviez-vous qu’il existe un cimetière pour animaux de compagnie à Sainte-Hélène-de-Breakeyville? C’est un parc magnifique en été, plein de fleurs et d’oiseaux. La propriétaire est d’une gentillesse et d’une générosité remarquables.
Nous y avons placé un de nos chats il y a quelques années. Ça peut paraître fou à première vue mais on se rend vite compte que beaucoup de gens sont très touchés par le départ de leurs amis très chers.
Ce cimetière s’appelle « À la mémoire de nos amis ».
Bonne journée ensoleillée!
Ho ! Merci du renseignement, chère Francine. Et ce n’est pas fou du tout. Moi, les cendres de ma Bouboule seront avec moi, dans mon cercueil. Ce petit être fut ma seule présence de vie au quotidien pendant près de 22 ans. Elle m’avait choisi au départ, puis m’accompagnait depuis.