Gare à vous si vous aimez le spiritisme
Il y a un peu plus de 100 ans, des personnes, au Québec, se livrent au spiritisme. Parler au diable les excite. Les journaux l’évoquent à l’occasion. Mais sachez qu’au mieux vous risquez d’être immédiatement en état de péché mortel. Au pire ? L’excommunication vous attend. La Gazette de Joliette du 5 septembre 1889 rappelle la pensée de l’Église à ce sujet.
Le Spiritisme consiste à se mettre en rapport avec Satan.
Le spirite devient apostat, s’il se livre au démon par un pacte exprès et formel, avec renonciation totale à sa foi.
Si le spirite, en se livrant au démon, ne renonce pas pleinement à sa foi, mais croit seulement qu’il lui est permis de poser cet acte démoniaque, ou que Satan a telle ou telle puissance que l’Église nie; dans ce cas, il n’est pas apostat, mais hérétique.
Si, en tout cela, le spirite n’agit que fictivement et par amusement sans aucune intention et sans aucune croyance démoniaques, il n’est ni apostat ni hérétique. Cependant il pèche mortellement et très gravement, parce qu’il se livre spontanément à un acte d’idolâtrie.
Tel est le cas des personnes qui font tourner les tables, sans être formellement affilées à la secte des spirites. Elles font une mauvaise chose, elles commettent un péché opposé à la vertu de religion, mais elles ne se rendent pas coupables d’apostasie, à moins qu’elles ne déclarent avoir l’intention, par ces actes, de faire profession expresse de spiritisme.