Une mouche de la famille des Tachinaires
Les Tachinaires sont surnommées «mouches des chenilles». Chacune d’entre elles pond son œuf sur un hôte, habituellement une espèce d’insecte bien précise. Et la larve s’introduira dans la victime.
Ces diptères, qui parasitent une variété d’insectes, jouent un rôle important d’équilibre dans la nature. Selon l’International Wildlife Encyclopedia : «Tachinid flies, as well as chalcid and ichneumon wasps, are the living tools for biological control so often advocated as a désirable alternative to the use of insecticides».
Cet insecte à l’allure étonnante, qui se tient chez moi dans le sureau et le pimbina, est la Bombyliopsis abrupta wied. Pour se perpétuer cette petite mouche a besoin de son hôte, la chenille et le papillon portant le nom de Diacrisie de Virginie. Sa présence laisse donc croire que cette forme de diacrisie vit tout près. Et, en effet, je vois cette dernière régulièrement, un papillon nocturne quasi tout blanc et une chenille orangée s’apparentant à une petite peluche.
Cette tachinaire n’arrive sans doute pas à parasiter toutes les diacrisies de mon terrain, car, autrement, n’ayant plus d’hôte, elle-même disparaîtrait à son tour. Il se crée donc un équilibre entre tachinaires et diacrisies.