Le cerisier et ses chenilles
Chez moi, les Cerisiers à grappes (Prunus Pennsylvanica) abondent. Les bêtes aiment se nourrir de leurs fruits. J’en lis la trace à plusieurs endroits.
Voici un de ces cerisiers, qui ne paie pas de mine, en train de rougir avant le temps. Trois espèces de chenilles sont à y manger en même temps.
La première, que je n’avais jamais vue chez moi, semble bien être la chenille du Papillon impérial (Eacles imperialis, Imperial Moth), de la famille des Saturnidae, un magnifique papillon de nuit présent au Québec. Sur internet, on trouve une page Wikipédia en anglais consacrée au Papillon impérial. On y dit en particulier que l’insecte semble en déclin dans le Nord-Est des États-Unis, étant absent dans certains États de la Nouvelle-Angleterre depuis quelques décennies.
La seconde est la chenille de l’Halisidotte maculée (Lophocampa maculata, Spotted Tussock Moth), au sujet de laquelle je proposais un article à l’été 2012.
La troisième est l’une de nos chenilles à tente estivale (Hyphantria cunea, Fall Webworm), bien commune, dont la plante hôte favorite est justement le Cerisier à grappes.
Et les trois chenilles sont si occupées à leur travail que je peux les flatter doucement sans qu’aucune ne réagisse.
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