Un aller simple pour le Paradis
Vous êtes allergique, cette dame vous pique, en moins de deux vous rencontrez saint Pierre.
Il pourrait s’agir ici de la Guêpe à taches blanches, (Dolichovespula maculata, Bald-faced Hornet), la plus grosse de nos guêpes. Oui, je sais, je vis dangereusement, moi qui dois porter en tout temps, de mars à novembre, mon auto-injecteur d’épinéphrine. Mais voyez quand même la grande beauté de son veston. Ici, tranquille, elle butine dans la spirée en fleur.
Dans son guide d’identification Les Insectes du Québec (Saint-Constant, Broquet, 2007, p. 366), l’entomologiste amateur Yves Dubuc écrit : Chaque année, deux à huit Québécois meurent après avoir été piqués par une guêpe. Les nids les plus problématiques sont ceux cachés dans les haies ou les arbustes; on les trouve parfois lors de la taille des branches ou lorsqu’un ballon s’engouffre accidentellement dans le buisson.