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À quand la lumière dans les parcs publics de Trois-Rivières ?

Le 20 juin 1891, le bi-hebdomadaire Le Trifluvien veut secouer le conseil de ville.

Il s’élève une plainte générale contre la manière dont sont éclairés les carrés publics, le soir. Au carré Champlain, sept ou huit quinquets fumeux sont sensés fournir une clarté douteuse. Au carré Laviolette, la lune est chargée de la besogne.

Nous savons bien que le conseil municipal doit établir la lumière électrique à ces endroits dans quelque temps, mais nous croyons que cela doit être fait de suite.

Il y a là une question de moralité. Pense-t-on qu’il est décent de voir des jeunes garçons et des jeunes filles, dans un parc public, à 9 ½ ou 10 heures du soir, dans une obscurité complète, comme cela se voit souvent au carré Laviolette ? Les ténèbres sont dangereuses à la jeunesse.

Il faudrait, dans chacun de nos carrés, une trentaine de bonnes lampes électriques de 32 ou 64 chandelles. Plus il y aura de lumière et mieux cela sera.

Ne croit-on pas aussi que cela devrait être fait avant le 24 courant, jour de la fête de saint Jean-Baptiste ?

Pourquoi le carré Champlain est-il fermé à aussi bonne heure ? Il semble pourtant qu’il serait utile de tenir cet endroit à la disposition du public, le soir, surtout à cette époque de chaleurs torrides.

Pour cela, la lumière est nécessaire. Que le Conseil prenne la chose en considération et agisse. Il aura accompli une œuvre de moralité et rendu nos places publiques plus respectables.

 

L’illustration est celle du parc Champlain, aujourd’hui, en plein cœur de la ville de Trois-Rivières.

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