L’impatience calme d’un Pic chevelu
Je venais de m’asseoir précisément sous sa mangeoire de gras suspendue au larmier. Pendant au moins une dizaine de minutes, le temps où je m’entêtais à rester là, il est passé par tous les états. Allant jusqu’à tourner la tête à l’envers, regardant au ciel, pour vérifier s’il voyait encore le personnage.
Jamais il n’a crié. Toujours il jouait de la tête. J’étais tout au plus à deux mètres et demi de lui. Je l’aimais.
Toutes ces images viennent les unes à la suite des autres.
Finalement, de guerre lasse, j’ai cédé. Pour le laisser à son tour à son bonheur. Je venais de vivre le mien.
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