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L’art populaire, même en prison, par un Canadien français

Vous êtes en prison, avec moins que rien sous la main, que faire ? Sous le titre «Mécanisme ingénieux», Le Sorelois du 27 avril 1880 propose cette nouvelle.

Dans la prison de Thomastown, État du Maine, est détenu un Canadien français, qui, durant ses heures de loisir, a fabriqué à l’aide d’un canif, d’une lime et d’une pierre à aiguiser une horloge qui donne l’heure juste.

Sur le sommet de l’horloge est un coq qui bat des ailes lorsque l’heure sonne. On y voit aussi les chiffres qui indiquent les jours de la semaine et la date du mois.

Au-dessus est une vitrine de 3 pieds de hauteur et de 2 pieds de largeur, qui contient 243 figures d’hommes, d’oiseaux, d’animaux, etc. Ces objets exécutent divers tours, au toucher d’un ressort; une boîte musicale fait entendre différents airs.

Une souris sort de son trou et est poursuivie par un chat qui l’attrape. Un mendiant insolent s’approche d’un riche et est renversé par terre. Un serpent fait le tour de la vitrine, et une sentinelle, tenant une coupe en argent, met son chapeau et salue lorsqu’un sou est déposé dans la coupe. Des compagnies d’infanterie et de cavalerie font l’exercice militaire avec une régularité parfaite.

L’horloge est exhibée dans la cellule du prisonnier qui reçoit des pièces de dix sous des visiteurs.

 

Une fois par année, à la mi-juin, se tient le Symposium de sculptures de la Maison O’Neill à Québec. Ça vous intéresse ? Ça vaut le coup. On y propose une grande variété de types de sculpture. Et aucun des artistes-artisans, qui propose ses œuvres sur place et souvent est à travailler, n’est prisonnier comme ce Canadien français de Thomastown.

Un commentaire Publier un commentaire
  1. Esther #

    Je prends bien note du Symposium ! Merci !

    3 avril 2014

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