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Arrivera-t-on à trouver le fantôme ?

Dans la région de l’Outaouais, voilà qu’il se passe des événements bien étranges dans une demeure. Le Canadien du 9 novembre 1889 nous raconte.

Un reporter d’Ottawa a fait des perquisitions sur des événements étrangers qui se passent dans la maison de M. Geo. Daggs, de Clarendon Front, comté de Pontiac.

Des milliers de personnes ont visité cette maison. Chaque samedi, on était témoin de quelque chose de très étrange. Aussitôt que le silence se faisait parmi les visiteurs, le spectre profitait de l’occasion pour accomplir son œuvre. Une fois, la poche d’un habit suspendu au mur et remplie de boutons fut vidée et le contenu était lancé à la figure des visiteurs. Une autre fois, M. Horner, frère du révd. M. Horner, bien connu à Ottawa, offrait des prières pour chasser le fantôme.

M. Horner venait de lire un chapitre de la bible et avait placé le livre sur une chaise pour s’agenouiller et faire une prière. En un instant, le livre disparut et, après maintes recherches, on le trouva dans le poêle, Il était en lambeaux et une trentaine de pages avaient disparu.

Malgré ces vicissitudes, M. Daggs refuse de quitter la maison avant de connaître la main mystérieuse qui lui cause tous ces ennuis. Il est allé voir la «Pythonisse de Plum Hollow», qui lui a dit que l’auteur de tous ces méfaits était une femme et ses deux enfants. Mme Dagg et ses enfants ne veulent pas partir avant que la découverte ait été faite, ce qui aura certainement lieu avant longtemps, car la maison hantée est maintenant habitée par plus de vingt personnes qui veillent tour à tour pour découvrir le mystère de Clarendon.

 

Cette illustration d’une maison près de Saint-Benoît est de l’aquarelliste montréalaise Bobby (Barbara) Atkinson.

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