Qu’est-ce donc ?
Un oursin composé d’étoiles de mer ? Un chaton roulé en boule ?
Voilà Isia Isabella (Pyrrhactia isabella, Banded woolly bear), la chenille préférée de mes enfants à l’époque. Comme l’Halisidote maculée, déposée au creux de la main, elle se roule en boule plutôt que de chercher à fuir. Je l’aperçois souvent à ce temps-ci de l’année, en quête d’un abri pour l’hiver.
Si elle est roulée en boule sur la première image, c’est que je l’ai trouvée tout près du pas de la porte en ouvrant. Pour ne pas l’écraser par mégarde, je l’ai déplacée. Et la voilà protégée, croit-elle, roulée en boule. Après quelques minutes, le danger passé, elle reprend vie et cherche aussitôt un passage entre deux madriers du plancher. Immédiatement, je m’en saisis pour aller la déposer dans la grange. Elle trouvera là à passer l’hiver.
La troisième image propose un insecte de la même famille, photographié comme l’autre aujourd’hui même, mais en bordure de la route, dans le gravier, en dehors de chez moi. J’ignore ce que mange Isia Isabella. Mais j’ai toujours remarqué que celles que j’apercevais sur mon terrain sont rondes, bien nourries, alors que celles hors de chez moi avaient moins à manger, les pauvres, faisaient pitié, je trouve. Même dans ce monde, les êtres n’ont pas les mêmes chances.
Oups, je viens de trouver un article de Mario Bonneau, de l’Insectarium de Montréal, qui nous dit tout sur cette belle bête, même ce qu’elle mange.
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