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Pommes tombées

Comment donc notre cher grand-père Adam pouvait-il résister à de pareils fruits que lui offrait notre belle grand-mère ?

P. S. J’aurais tant aimé pouvoir savoir quelles étaient les variétés de pomme que le vieux monsieur Rousseau avait plantées en bordure de ma maison au moment où il la construisait, il y a bientôt cent ans, tout juste au début des années 1920. Il bâtissait alors une cabane de colon d’un étage, avec toit en appentis. Sans toilette, on pissait dehors, bien sûr. Mais, manifestement, il voulait des pommes dans la vie des siens. Les voici.

Ce n’est que durant les années 1940 qu’on la convertit en une maison à mansardes, avec étage, du type de celles, par exemple, qu’on retrouve sur la côte de Beaupré. Je raconte tout cela et la suite dans Le Citadin.

 

Toujours, j’ai eu l’impression d’habiter un milieu d’une humilité incroyable, mais grandiose.
Et d’une grandeur tellement discrète. Qui n’en finit plus de l’être.
J’aimerais tant que la vie qui s’y trouve puisse me l’exprimer en mots.
J’entendrais le Bonheur, me semble bien. La Grandeur humble elle-même.

 

Et puis ma chère Bouboule, avec moi depuis juillet 1992 (!) qui n’arrive plus à mourir. La voici à 21 ans et demi, ce qui lui donne «plus de 100 ans» selon la table de concordance de ma vétérinaire. J’en prends soin. Je l’accompagne. Vous n’avez pas de bête avec vous, vous ne pouvez savoir, et sachez que ce n’est pas un reproche. Mais je sais déjà l’endroit où elle dormira dans ce milieu de rien, mais si accueillant pour qui vit.

 

C’est vrai que c’est fou la Vie. Ça nous mène partout, dirait-on.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. josee jacinthe #

    merci monsieur provencher de savoir Apprécier et de nous transmettre un peu de vos humbles transes. voilà que j aimerais bien avoir un verger, un vieux verger.

    longue vie à bouboule; semble que, chat heureux, chat vieux.

    30 août 2013
  2. Jean Provencher #

    Transes, chère Vous ! ?

    Laissez-moi courir au dictionnaire de ce pas. Car je ne crois pas avoir vécu déjà dans ma vie une ou des transes. Voyons voir.

    Le Petit Robert donne deux sens : (1) Inquiétude ou appréhension extrêmement vive; (2) État du médium dépersonnalisé comme si l’esprit étranger s’était emparé de lui.

    Diable, chère Vous, je ne crois pas avoir vécu de ces transes définies ici, même humbles, en écrivant le texte ci-haut.

    Que sont donc les transes selon vous ? Je vous en prie, expliquez-nous ce que sont les transes. Jamais personne ne m’a parlé de transes. Donnez-nous à partager, je vous en prie.

    Avec respect pour Vous, là.

    30 août 2013
  3. josee jacinthe #

    bon, je conviens que le mot transe était exagéré , alors que tout est si tranquille ici. loin de moi l idée de contredire le dictionnaire mais parfois, la nature ou la lecture – la poésie par exemple – peut induire dans certains états, mais oui, à chacun de les nommer. bref, j ai bien aimé votre texte, spécialement la fin.

    31 août 2013
  4. Jean Provencher #

    Merci, merci, chère Vous.

    31 août 2013

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